André Malraux appartient à la première génération à naître dans un siècle dans absolu, generation qui atteignait la maturite pendant la periode d’apres-guerre. La première guerre mondiale etait venue donner le coup de grace au christianisme agonisant, et la generation de Malraux apprit que le vingtième siècle n’était plus un siècle chrétien, et que par conséquent il n’y avait d’absolu. Cette perte de l’absolu a donné naissance a une literature pascalienne, qui se charactérise par la consideration angoissee des problemes de l’homme dans le monde et par une recherché de l’absolu. Malraux lui-même est des créateurs de cette nouvelle littérature, et de tous les écrivains dud vingtième siècle, c’est lui qui se rapproche le plus de Pascal. Les titres “L’Homme sans Dieu”, “La Misère de l’homme”, “La Grandeur de l’homme” pourrainent tres bien s’appliquer à certaines parties de l’oeurvre de Malraux. Et Pascal et Malraux examinant la condition humaine et la situation de l’homme dans le monde. Pascal y cherche Dieu Malraux y cherche l’homme. Pourtant, pour tous les deux la situation fondamentale de l’homme est la même. Pascal la résume ainsi:- ‘Nous voguons sur un milieu, toujours incertains et flottants, poussés d’un bout vers l’autre. Quelque terme ou nous pensions nous attacher et nous affermir, il branle et nous quitte; et si nous le suivons, il échappe à nous prises, nous glisse et fuit d’une fuite eternelle. Rien ne s’arrete pour nous. C’est l’etat qui nous est naturel, et toutefois le plus contraire a notre inclination: nous brûlons de désir de trouver une assiette ferme, et une derniere base constant pour y edifier une tour qui s’eleve à l’infini; mais tout notre fondement craque, et las terre s’ouvre justqu’aux abîmes.’