La route d'Aubagne : une etude de l'oeuvre de Marcel Pagnol

Type of content
Theses / Dissertations
Publisher's DOI/URI
Thesis discipline
French
Degree name
Master of Arts
Publisher
University of Canterbury. French
Journal Title
Journal ISSN
Volume Title
Language
Date
1967
Authors
Kidson, Michael Edward
Abstract

Qu’un écrivain ait écrit quelques-uns meilleurs oeuvres pour cinéma populaire, qu’il soit capable de temoigner une sentimetalité sans vergogne, qu’il choisisse de traiter sans aucune subtilite les plus mordantes de ses satires: Cela ne devrait pas suffire pour le condamener à une reputation mediocre. Il m’est arrivé de recevoir des livres de Pagnol avec une recommendation chaleureuse, tout en sentant une sorte d’apologie pour son manqué de prestige parmi les intellectuels. Les connaisseurs sont bien capables de se render au cinema voir Topaze ou Fanny traduits en anglais et interprétés avec une sentimentalite barbare, de pleurer en secret, de se sentir transformes, eleves, purifiés, et après d’en parler avec la honte de savoir que cette conduit n’est point digne d’une intelligence supérieure. Combien il est difficile de “défender” un auteur qui jouit d’une estime universelle, mais don’t on n’entend jamais discuter dans les milieu littéraires, simplement parce qu’il n’a pas d’idées “difficiles” et que ses méthodes littéraires, par leur simplicité même échappent a l’analyse don’t jouit un Robbe-Grillet ou un Céline. Pagnol s’occupe uniquement de la vie essentielle: la vie de tous les jours, ou l’on gagne son pain, ou l’on se fait un caractère plus ou moins amiable, ou l’on est triste ou heureux. C’est cela qui l’a rendu populaire. Ses personnages sont des gens simples qui ne s’analysent point, qui ne fouillent point parmi les longs mots restés de leurs lectures pour définir un état d’esprit. Leurs relations sont simples, instinctives. Au lieu de nous des problemes Pagnol nous montre comment les résoudre en ne point compliquant la vie. Pendant ce siècle nous avons vu croître le culte de l’individu en face de la société parmi de grands écrivains comme Malraux, Camus et Sartre. L’on se demande parfois si c’est à cause de la formation d’un gout parmi les lecteurs pour l’introspection que nous trouvons Gide, Proust et Mauriac beaucorp plus influents parmi les instruits que Romains ou pagnol. Ceux-là nous intéressent surtout par leur affirmation du concept traditionnel de l’homme comme function sociale, dependant de ses pareils et responsible envers eux.

Description
Citation
Keywords
Ngā upoko tukutuku/Māori subject headings
ANZSRC fields of research
Rights
Copyright Michael Edward Kidson